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Les
habitants, en majorité agriculteurs, sont trop pauvres pour pouvoir payer un
instituteur. En revanche ils disposent d’une sage- femme suffisamment cultivée
pour donner le baptême en cas d’urgence. Le curé était peu astreint comme
de nos jours au prône dominicale : environ une fois par mois et systématiquement
en Avant et en Carême. Les fêtes donnant droit à chômage sont le 13 mai
(Saint Pancrace) et le 16 août (Saint Roch), les deux saints représentés dans
le chœur de l’église. Il y a 240 communiants (à ne pas confondre avec la
population totale dont on ignore le nombre à cette date). On
comprend que la Révolution ait grondé un peu plus tard car les dîmes et
participations pleuvaient de tous côtés, partagées entre les seigneurs et les
curés. Les
dîmes portaient à Nandax sur les récoltes de froment, de seigle, de vin,
d’orge, d’avoine et de chanvre. Le curé de cette paroisse était décimateur
(perception de la dîme, le dixième des produits de la terre) sur les terres
des Geofréans, dîme du Poyet.[2]
Globalement le curé percevait la petite dîme du Poyet plus 240 livres de
congrue et 18 mesures de seigle ; les fondations rapportaient 21 livres et
17 sols en espèces et comportaient 1 Ha 37 a de labours; la superficie du
jardin et des fonds attenants était de 23 ares ; il possède 23 ares de
bois ; il jouissait de 10 Ha 80 en prébende de Ressins, d’une pension de
10 livres et d’un terrier [3]
de 10 livres.
Elle
comporte deux salles et une cuisine; l’étage est occupé par une chambre, un
grenier à grains et des greniers à foins ; en sous- sol existe une cave
voûtée pouvant contenir 8 pièces de vin. Il y a une écurie attenante, un
grand jardin au soir et, au midi, une cour et un puits. Le tout tient en deux
mesures (22 ares), est mal clos et mal entretenu. Notons
qu’à cette époque les cures ressemblent davantage à des fermes qu’à ce
que nous connaissons maintenant.
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