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Vue sur la cour d'honneur (2003)

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La grange de l'ancien moulin. La photo est prise depuis une terre de l'ancien domaine Mathaire. (cliquez pour agrandir)

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Exemple typique d'une "planche" qui permettait de franchir la rivière Jarnossin au niveau du moulin de Ressins. Les attelages passaient dans le lit de la rivière où s'enfonçait le chemin; à côté de ce gué il y avait un ponton de planche(s); maintenant le ponton, à droite du gué, est en béton et bénéficie d'une main courante (verte).

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Vue sur le four à chaux qui se trouve à côté de l’ancien moulin de Ressins. En 1836 une terre en- dessous du domaine de Laroche se dénomme « pré à chaux ».

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Le vieux pigeonnier à colombages à l’entrée du château de Ressins

En octobre 1269 le nom de Ressins apparaît sur une convention de Hervé de Beaujeu en faveur de Renaud de Forez : « Adalasiam de Russim ». Puis sur un acte entre Robert de Ressins et Guillard de Charsala, seigneur de Sainte-Colombe. En 1441 Louis de Montrenard, dans le dénombrement de ses biens, cite... "domini de Russins"...et, plus loin, "de Russeins". En 1651 on trouve aussi Resseins, en 1660 Ressains, en 1789 Ressein et au 18ème siècle Ressins sur la carte de Cassini.

 Au Moyen- Age la famille de Ressins n'avait pas droit de justice sur la paroisse de Nandax  mais seulement sur la tour de leur château. La suzeraineté de la châtellenie de Thizy s'exerçait sur les habitants des paroisses de Boyer, Saint-Hilaire, Jarnosse, Villers et Nandax concernant les haute, moyenne et basse justices. 

Philippe de Ressins  testa le 27 juin 1420 en faveur de sa fille Luce, qui épousa  Jean du Saix, seigneur de Chervé, paroisse de Perreux, auquel elle porta la terre de Ressins ; celui- là accorda aussi une prébende[1] au curé de Nandax par testament du 23 juin. Ce dernier, par testament en date du 20 mai 1582, attribua une aumône de pain pour 24 pauvres de la paroisse à distribuer principalement aux enfants chaque lundi, mercredi et vendredi auxquelles s’ajoutent 24 bichets de seigle chaque Jeudi- Saint ainsi que 6 mesures de fèves, sel et huile pour faire le potage de fèves qui n'étaient plus distribués en 1746 ; il accorda aussi une prébende au chapelain de Ressins contre une messe par semaine au château ou dans la chapelle de l’église de Nandax. 


Claude du Saix, son successeur, prit le titre de seigneur de Ressins, rendit hommage pour la terre de Ressins le 4 mars 1539.

En 1573 N. de Nicolay site parmi « les nobles vassaux sujets au ban et arrière- ban du pays de Beaujolais » : « Le sieur de Ressins, Pierreficte & la tour d’Essertines »[2] .

Claude du Saix amorça le déclin de cette famille et ne conserva la justice du lieu que par l'intervention d'un bourgeois de Perreux  nommé Claude Morestin qui en acheta les droits au duc de Montpensier le 21 mai 1604 et les restitua le 17 juillet de la même année à Claude du Saix.[1] 

Mais l'état de ses finances obligea  Claude du Saix finalement à vendre en 1625 la terre au sieur Jean Béraud, chevalier, trésorier de France à Lyon. En 1669 le village de Nandax est aliéné à la Seigneurie de "Resseins" dont le maître, François Béraud, fils de Jean, est trésorier de France en la généralité de Lyon, chevalier, conseiller du roi, haut justicier. Mais "la seigneurie de l'église et de quelque petite étendue de la dite paroisse lui appartient encore par nouvelle acquisition de M. de Montpensier". Le 16 octobre 1671 le sieur fait par testament création d’une rente de cinq livres au profit du curé de Nandax.[1] Les dîmes lui sont dues [2] . Au 17ème siècle Nandax relève des justices de Resseins.

Dans la seconde moitié du 18ème siècle,son petit- fils, Jean- Mathieu, chevalier, reste seigneur de Ressins.

Charles- Marie- César, frère de celui- ci,  mourut en 1786 et repose au chevet de l’église de Boyer. En  mars 1789 l'ordre de la noblesse, du ressort de la sénéchaussée de Beaujolais, a arrêté les pouvoirs pour son député aux états- généraux; faisait partie de cet ordre Charles-Joseph- Matthieu Beraud de Ressein, seigneur de Ressin, en son nom et comme fondé de procuration de M. Edme de Foudras, seigneur de la Place, & de Madme Claude de Loriol de Digoine de la Poype, dame de Poule.[4] En 1843, Charles- Marie- César- Jérôme Béraud de Ressins vivait encore; c’est lui qui procéda à la vente des biens aux Captier de Marcigny ; en 1866 il habitait Paris.[5]

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