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Nandax

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Index des noms
1970
1899
1836
1825
18ème siècle
1746
1441
1269

Famille Bardin
Famille Barnay
Famille Girard
Beluze
cadolles
communes
galiniere
grange
granges
Famille Pelletier
Famille Renard
Ressins
Ste Colombe

 

 

 

 

Patronymes et toponymes  encore usités aujourd’hui et mentionnés avant l’existence des cartes :

·       En 1269: aquam de Jarnossa (Jarnossin)- Adalasiam de Russim (Adalasia de Ressins)- Boneti de Foresta (Forest)

·       En 1441: domini de Russins (seigneur de Ressins)- Marregniaci (Marilly ?)- ripperiam de Gernosseing (rivière Jarnossin)- Johannis Forest- terrarum de Roches (la Roche)- Corjon (montée Courjon)- Ripperiam de Morelet (ruisseau Morelet)- terra sita en Perret (les Perreaux)-Hugonis Paras (montée Parras)

·       En 1746 : Etienne Montet- Mathieu Verne (les Vernes)- Clément Renard (la Renarde)- Claude Gay- Claude Pelletier.

Liste des toponymes et patronymes recensés à partir des différents relevés ou cartes du village de Nandax :

(De nombreuses explications sur l’origine des noms de familles ont été trouvées sur le site internet http://www.jtosti.com/ très riche en patronymes.)

 

A/B/C     D/E/F     G/H/I/J/K      L/M/N     O/P/Q    R/S/T   U/V/W/X/Y/Z

A-B-C

 

Baraque (la)

 sur le plan de 1836 est porté "grange à la Baraque"; il s'agit d'un bâtiment (et non d'un domaine) en bordure d'un bois tandis que des Fournier habitent non loin de là. On notera que, contrairement à l' usage en cours sur les cartes de l'époque, ici on écrit "grange à", probablement pour marquer qu'il s'agit d'une grange. Il n' y a jamais eu des baraques (que ce soit avec un seul ou deux "r" !) mais la Baraque. Ce n'est d'ailleurs qu'en 1899 qu'on trouve l'appellation usitée aujourd'hui.

En 1746 on sait que ce lieu faisait partie du lieu- dit aux Geofréans comme petite dîme du Poyet pour les revenus de la cure de Nandax.

Étymologie probable: " baracca " ( langue d'oc), masure pauvre ou ruinée, cabane en pierre sèche.

Le nom pourrait venir de l'épithète attribué à une sobre maison construite à cet endroit sur ordre de la comtesse de Milly du château du Poyet, voisin de Nandax au nord.

 

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Bernay

 nom d'une famille qu'on trouve au XVIII ème siècle sur la carte de Cassini probablement à l'endroit dénommé Paradis en 1836. Le nom ré- apparaît vers la grange Paras en 1825; il s'agissait de Bernay Benoît, propriétaire cultivateur; en1836 il est associé à Bardin et, à propos du chemin N°27, l'état de voierie de 1840 cite Barnay Benoît et Burdin. Il semble que Barnay et Bernay ne fassent qu' un.

Barnay  serait un dérivé de Barnabé, d'origine hébraïque (fils de consolation). Fréquent dans la Saône-et-Loire et la région lyonnaise (69, 42),il désigne celui qui est originaire de Barnay, nom d'une commune de Saône-et-Loire.

Bardin: c'est dans le Cher que le nom est le plus répandu, mais on le trouve aussi dans plusieurs autres régions.

C'est un diminutif de Bardo, nom de personne d'origine germanique (racine bard = hache de guerre pour les uns, géant pour les autres).

 

Beurrier, famille du bourg habitant à côté du couvent en 1836. Un Beurrier habitait à la Joie (anciennement Bonnebas) encore dans les années 1980.

Le nom (du latin butyrum) viendrait du métier de fabricant ou de marchand de beurre).

 

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Beluze ou bluze.  

C'est le nom d'une famille: Bluzes en 1825 sur l'actuel moulin et Bluze  le long de la voie N° 1 (la montée Courjon) transformés en Beluze en 1836; dans le bourg  à cette date on trouve aussi une maison du même nom qui doit être aujourd'hui la propriété de Mlle Chervier. 

Enfin, l'état des voies de 1825 mentionne la voie N° 21 "des Bluzes" entre les actuels Fond Bonnet et Croix Forest et le chemin N° 29 "établi sur des bluzes très profonds". Tantôt nom propre tantôt nom commun!...

Berthier

famille mentionnée sur la carte de 1836. La maison existe toujours non loin de la Croix Forest.

Étymologie:BERTHIER (Saint), Bertarius, abbé, martyr. Ce peut être aussi le nom de personne d'origine germanique, Berhthari (berht = brillant + hari = armée), très répandu en France, notamment en Bourgogne et dans le Lyonnais.

 

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Bois du Roi. Se trouve sur l'actuelle commune de St Hilaire- sous- Charlieu. Il semblait en 1746 appartenir au seigneur de Ressins et servait à délimiter cette commune de celle de Nandax. Un document des voyers précise à la même époque "Tailly du Gouvernement", ce qui est normal puisque de nombreux lieux- dits avaient été re- baptisés à la demande des révolutionnaires pour gommer tout ce qui était allusion à la religion ou à la royauté. Actuellement le chemin qui va de chez Boizet vers cet endroit s'appelle le chemin du Bois Blanc (allusion révolutionnaire au bois du Roi ?).

 

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Boizet-  

Au XVIII le lieu- dit Ressort était probablement l'ancêtre de "Chez Boizet" d' aujourd'hui. Sur la carte de 1825 on retrouve ce nom écrit "Boisey" et l'étang qui se trouvait à l'entrée du chemin se dénommait... "Etang Boizey". La propriété était reliée au bourg par un raccourci: le "sentier oublié".

Une autre maison Boizet naît sur le plan de 1836 sur la voie N° 18 et paraît être celle occupée actuellement par la famille Grizard, héritière de Mme Cruzille au lieu- dit La Joie.

S'agit- il d'un toponyme proche de celui de Boissier indiquant un lieu où pousse le buis ou du nom de famille désignant celui qui travaille le bois? En tout cas le nom est local puisqu'il existe sur Coutouvre en 1441 (Boysset, Boyset) et un Philippe Boizet apporta sa caution pour l’élargissement provisoire de J.M. Renard le 03/07/1796.

En août 1813 Gilbert Boizet vendit pour la somme de 2260 Francs, sur autorisation de l'Empereur faite au maire, l'ancienne maison curiale désaffectée pour créer la cure. 14 ans plus tard, en août 1827, ce même Boizet réclamait toujours son dû ! Mais ce sieur fût maire de Nandax pendant les Cent Jours (du 20 mars au 8 juillet 1815) !...  

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Bonnebas. sera occupée par la suite (1840) par un "Mely" mais la voie N° 19 gardera tout de même la référence à ce lieu sans doute nom de famille. Aujourd'hui cette maison est la propriété de la famille Brisebras, descendante de M. Beurrier.

 

Bourbe (la). 

Fait partie sur la carte IGN de 1984 d'un ensemble plus vaste dénommé "La Borbe" et situé essentiellement sur la commune de St Hilaire-sous- Charlieu. On voit apparaître ce toponyme sur la carte de Nandax en 1899 au nord- nord- est de Font Bonnet mais il est cité antérieurement par les agents voyers en 1840 à propos du vicinal 4.

Le nom proviendrait du gaulois barva ou du celtique borvo, boue, bourbe, désignant un terrain bourbeux, marécageux. Variantes : Borboën ou Borboen,  Borbey (bourbier), Bourbon (plusieurs lieux-dits dans le Bourbonnais). Dans le descriptif des confins de la paroisse de Saint- Hilaire en 1746, immédiatement après la référence au domaine de l’Hôpital de Charlieu, une autre limite apparaît : « … visant la borne plantée dans une terre près le domaine du sieur Bourbon » et l’on peut supposer que le nom de ce propriétaire ait donné ce toponyme très bien localisé.

 

Bourgeot (Dne)

Ce nom est mentionné sur l'état de la voierie de 1840 à propos du vicinal 4 qui passe "chez Bourgeot, à la Bourbe". Il apparaît  sur le plan de 1899 entre La Bourbe et Fond Bonnet. Etait- il rattaché aux maisons Dessertine (1825) ou Valendru (1836) ?

Ce nom est à rapprocher de celui de Bourgeois, l'habitant du bourg, certes, mais caractérisé par les privilèges dont il jouit, les bourgeois formant une classe sociale intermédiaire entre la paysannerie et la noblesse.

 

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Boussot (grange) sur la carte de Cassini; à situer dans le secteur du Domaine Bourgeot de 1840, en limite de la commune de Saint- Hilaire. A noter qu’à la reconnaissance des intempéries de l’été 1747 un Pierre Bassot était présent. Déformation de Boussot ?…

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Brosselard. Au fil des années il y a eu plusieurs maisons dans ce secteur. Il en reste actuellement une appartenant à la famille Bordat, en bordure de route.

 

Brossette

Un Benoît Brossette était propriétaire dans le bourg lors de la visite pastorale de 1746 et le même patronyme est cité dans les héritages concernant la prébende du chatelain de Ressins à la même date. Un Claude Brossette est présent lors de cette visite. Deux témoins portant ces patronymes sont présents à la reconnaissance des intempéries de l’été 1747 et devaient donc faire partie des notables de la paroisse. La maison existe encore et a été jusqu'à la fin du XXème siècle le café- tabac, propriété Gay.

Les deux noms Brosselard et Brossette sont proches de celui de Brosse, nom surtout porté dans la Loire, présent aussi dans l'Isère et dans l'Orne. Le plus souvent c'est une variante de Brousse (lieu broussailleux). On peut aussi penser, par métonymie, à un fabricant ou un marchand de brosses.

 

Buisson, famille signalée sur les plans de 1825 et 1836 sans doute dans la maison occupée jusqu'à ces dernières années par la famille Berthier.

Le terme courant "boisson", au cours du haut Moyen-Âge, désigne un "petit bois" ; ce n'est que progressivement qu'il prendra le sens d'arbuste, association d'arbustes sauvages difficiles à pénétrer; il deviendra en français "buisson". 

 

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Cadolle.Sur le plan de 1825 on note celles de: Bluze, Depalle (ou Depaille ?), Cruzille, Guere (signalée encore sur le plan de 1836 ainsi qu’ une autre cadolle au- dessus du moulin de Ressins).

Cadolle en patois lyonnais (cadola ) était un abri  de jardin. Latin : catabulum remise. Voir les documents existants sur ce sujet.

 

Captier.  

Etait- ce la résidence du chapelain de Ressins en 1746 ? On sait que celle- ci était non loin de l’église et constituait une prébende avec une chenevière attenante, laquelle prébende fut attribuée par Jean Dussaix en 1582, ce qui pourrait faire remonter l’existence de cette propriété au 16ème siècle ! Jusqu'en 1899  (Chez Captier) cette propriété est mentionnée sur les cartes. La belle demeure existe toujours sur la place Maurice Danière et a appartenu aux Captier de Marcigny, anciens propriétaires de Ressins; elle a été vendue fin des années 1970. L' impasse du lotissement créé récemment dans le bourg s'appelle Impasse Captier pour sauvegarder ce nom.

Captier pourrait être une variante de l'occitan cap (= la tête, le chef, en latin caput).

 

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Champion.  

La maison et ses dépendances existent du XVIIIème à nos jours avec la même appellation. Victor Roux, ancien maire, habitait ce lieu aujourd'hui propriété des Lacroix.

Très fréquent dans toute la France (on le trouve notamment dans la Sarthe et la Drôme), le mot "champion" désignait au moyen âge celui qui combattait en champ clos, notamment dans les duels judiciaires; mais il semble difficile de penser que cette signification ait pu être à l'origine d'un patronyme aussi courant. Il faut donc trouver une autre solution, sans doute un toponyme : il existe en effet en France de nombreux lieux-dits (le) Champion, (le) Champillon, en principe "le petit champ". 

 

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Communes (les). Ce toponyme existe encore. Il disposait en 1825 de trois maisons. En 1836 il y en a quatre dont trois sont attribuées à des personnes. Il semble que la quatrième est encore debout et appartient  aujourd'hui à la famille Ballandier. 

Il  s'agit d'un toponyme désignant des vacants communaux. Depuis le Moyen- Age il y avait des prairies communes pour le bétail mises à disposition par le seigneur;  les communes sont aussi de véritables groupements avec des biens communs: pâturages, forêts. Pour en savoir davantage aller voir ici.

 

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Commune Grange. Pourquoi le nom de Commune donné à ce domaine en 1825? Probablement un domaine de terres communes comme on vient de le voir précédemment. En tout cas la vente aux Captier change le bien de nature puisqu'il devient Domaine des Chaines (grange des deux Chênes- Captier- écrit un agent voyer en 1840) puis Domaine de la Garde en 1899. Les terres ont appartenu à Ressins jusque dans les années 1960 où la ferme a été vendue aux Grosdenis.

 

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Corjon

En 1441, Louis de Montrenard, dans le dénombrement de ses biens, écrit à propos de la paroisse de Nandax:..."' super magna terra vocata de Les Forest... sito juxta pratum Johannis Forest, quod fuit dicto Corjon  extra et juxta pratum dicti confitentis ex(tra)."

Corjon est donc très ancien, autant que la famille Forest qui a donné son nom au lieu- dit "la Croix- Forest" et dont un représentant a été maire de 1948 à 1965.

Présent sur la carte de Cassini, c'était apparemment un gros hameau; ce lieu n'apparaît bizarrement pas sur les plans de 1825 et 1836. Mais en 1840 les agents voyers signalent que le vicinal 5 passe par la montée Courjon, nom que l'on retrouve de 1899 à nos jours orthographié "Montée Courgeon"; le chemin très raide, restauré en 1991, était le passage privilégié pour relier Roanne à Charlieu et Cours en passant par le bourg de Nandax. Sur la carte IGN de 1984 cette montée a été improprement déplacée vers Les Perraux.

Corjon ou Courgeon est- il à rapprocher de Corge, Corget, nom rencontré dans la région lyonnaise? Son interprétation est difficile. Rien à voir avec la courge, qui est un mot originaire de l'ouest, arrivée très tardivement dans l'ensemble du pays.

Par contre, on trouve le mot corge employé au moyen âge avec le sens de bâton (corgeon pouvant être un petit bâton). Peut-être y a-t-il un rapport avec le patronyme, mais rien de bien évident. On notera qu'en 1441 un lieu- dit Corgee  (assez proche phonétiquement de Corjon) existe aussi sur Coutouvre.

 

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Couvent: En 1825 la maison appartient à un nommé Imbert, probablement le célèbre curé de Nandax qui eut maille à partir avec les autorités locales. En 1836 cette maison  prend le nom de couvent. Il semble que des religieuses aient vécu encore récemment dans cette maison aujourd'hui propriété des Berland. Une croix est encore présente sur la faîtière de la maison.

 

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Croix. Selon les époques elles sont situées d'un côté ou de l'autre d'un carrefour, probablement des erreurs de relevé.

En 1825 la Croix de Marcus est située au lieu- dit actuel "les Pierres" en limite de Nandax et de Vougy.Le nom provient vraisembablement d'une famille Marcus ayant vécu aux Pierres fin du XVIIIème- début XIXème siècles (Marcus, François (15 octobre 1803 Vougy,42720 - 14 mai 1855 Vougy,42720,Les Pierres )).
 Le nom de Marcus est la forme latinisée du nom de baptême "Marc".

Sur la carte de Cassini un lieu- dit "La Croix "est mentionné à l'emplacement du domaine Valette. Mais sur les relevés du 19ème siècle il n'y a pas de trace de croix, il est possible alors qu'il ne s'agisse que d'un croisement de chemins, mot à l'origine des toponymes "Croix...".

Actuellement on connaît le lieu La Croix du Pilon repris sur toutes les cartes jusqu'en 1899. De croix il ne reste plus rien à l'angle de la départementale 57 et de la montée Courgeon.

L'actuelle croix de Ressins s'est d'abord appelée croix de l'Avenue (La Venue écrivent alors les agents voyers en 1825) probablement parce qu'elle se trouvait à l'entrée de l'allée qui menait au château. 

Il y eut aussi la croix de l'étang du Roi aux Communes.

Enfin, on ne peut oublier de mentionner la croix Pelletier (1825, 1836) qui aujourd'hui porte le nom de Croix Forest au moins depuis 1868 et offerte par Benoît Forest; on ne  s’empêchera pas de mentionner ce nom de famille très répandu sur la commune même s’il ne bénéficie que du lieu- dit « Croix Forest ».  

 

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Cruzille. Cette habitation est certainement celle actuellement occupée par  la famille Berchoux  car cette dernière est aussi en retrait de la voie N° 1, sur l'amorce d'un chemin qui devait conduire à la cadolle Cruzille. Voir aussi fiche généalogique.

C'est un toponyme ayant le sens de petit carrefour (éventuellement petite croix).

 

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D-E-F

Dessertine

On ne manquera pas de souligner qu'un Seigneur de Montrenard  ajouta à ses biens deux nouveaux fiefs en 1494 dont la terre d'Essartines en Mâconnais. Les agents voyers de l'époque écrivent aussi D'Essartine . En 1836 l'habitation passe de l'autre côté de la voie N° 2 avec la dénomination "maison Dessertine". Sur le même plan le  Domaine Dessertine apparaît du côté du may  Ste Colombe; ce domaine existe toujours et est exploité actuellement par la famille Moncorger au lieu- dit La Baraque. La famille Dessertine est toujours très représentée sur Nandax. 

Dessertine ou D'Essartine vient du latin essarterii signifiant terres incultes défrichées.

dessertine2.jpg (30278 octets)

  Probablement la maison Dessertine signalée en 1825 le long de la voie N° 2. Elle tombe en ruine. (cliquez pour agrandir)

 

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Devillaine. Peut- être le lieu "Guérin" mentionné sur la carte de Cassini. Il n'y a plus trace aujourd'hui de cette habitation ou d'un lieu- dit sinon celui de "Bois Blanc"  (ex Bois du Roi de 1825 ?). Ce vigneronnage était à côté d'un bois de pins lui appartenant et à l'entrée d'un chemin en cul de sac desservant d'autres bois (Bois du Roi ou tailly du gouvernement). En 1840 la propriété est passée de Devillaine à Desgoujard.

Le nom Devillaine est surtout porté dans la Loire. Il désigne celui qui est originaire de Villaine(s), nom de nombreuses localités, communes et hameaux, notamment en Bourgogne et dans le Bourbonnais. Signification : dérivé du latin villa (= domaine rural).

Le nom de Desgoujard peut avoir plusieurs origines:

- le goujard (goyard en parler local), serpe à manche long avec un doigt au dos pour tirer les branches et ronces coupées.

- un ouvrier agricole débutait comme goujard; s'il était jugé digne d'assumer des responsabilités, il devenait valet de charrue.

- enfin le goujard était aussi un ouvrier ferblantier.

 

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Ducours, famille signalée au bourg en 1940 à côté de Buisson.

 

Duverne. Antérieurement à 1825 la maison était occupée par un Dallerie. En 1840 elle prend le nom de  "Domaine du Verne" puis "Chez Verne" en 1899. S’agit- il de la même famille que celle qui habita les Vernes à la sortie est du bourg ? Il semble qu’ aujourd'hui la maison sise au lieu- dit La Joie est celle occupée par Gaston Montet.

 

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Etangs

 du Roi. Appelé aussi étang de la couronne par les agents voyers en 1825. On voit encore l'emplacement car l'eau y stagne par forte pluie. De l'autre côté du carrefour il y avait une croix. 

Mais il y a aussi les étangs de Ste Colombe, Dessertine, Ressin, l'étang Boizey qui disparaît sur le plan de 1836 et est remplacé par un étang plus proche des habitations du hameau. L’étang de Sainte- Colombe était appelé étang de la Joye en 1746 et servait à délimiter les communes de Nandax et de Saint- Hilaire. L’étang de Ressin mentionné en 1836 s’est appelé l’étang de la Barolle sur le descriptif de la paroisse de Saint- Hilaire- sous- Charlieu de 1746.

La voie N° 18 de 1825 s'appelle "des Etangs":elle passe successivement par l'étang Boizey et l'étang du roi.

 

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Fonds de la Couronne. Ce lieu est mentionné dans l'inventaire des chemins de 1825. Il s'agit probablement des prés en bas fonds de part et d'autre du Jarnossin sur les terres appartenant actuellement à la famille Bailly.

 

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FontbonnayEn 1269 est citée la "gutta Sutet", probablement l'ancêtre"du ruisseau appelé Cuchet en 1441 (c'est l'une des trois rivières mentionnées alors  avec le Morlet et Le Jarnossin). Il eut aussi l’appellation Chutel en 1746.

Sur le plan de 1825 un ruisseau s'écoule depuis l'étang de Ste Colombe (rebaptisé en 1840 étang de la Joie) jusqu' au Jarnossin. En fin de parcours  sur la carte il s'appelle Font Bonnet et sa source est mentionnée sur la carte. Les agents voyers de l'époque écrivent aussi Fonds Bonnet (1825) puis Fonts Bonnet (1840). En 1899 il devient le ruisseau de Fond Bonnet et donne son nom au lieu- dit actuel.

 Le nom de la source est encore actuellement connu sous l’ appellation de « Creux Chaud » ; on remarquera que phonétiquement l’expression est proche de Cuchet. En effet l’eau qui sort de la source est tempérée.

On notera aussi qu’un creux situé entre la Baraque et le lieu- dit Fond Bonnet a servi de limite en 1746 entre les paroisses de Nandax et de Saint- Hilaire ; ce creux s’ appelait alors Grouillard.  

En latin "fons" signifie source ou fontaine et a donné plus tard Font ou Fond; on sait qu'à cet endroit il y a une source, mais pourquoi porte- t- elle le suffixe Bonnay ou Bonnet? Probablement le nom d'un propriétaire... Autant Fontbonnay se justifie pour qualifier la source autant il n'est pas étymologiquement approprié pour dénommer un cours d'eau; il est probable que le véritable  nom du ruisseau se situe entre 1269 et 1746.

 

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Fournier. C'est en 1840 que l'on voit signaler habitation et dépendances de ce qui est aujourd'hui appelé le château (plutôt un manoir) de la Baraque.

Fournier est un nom de métier: celui qui tenait le four à pain. 

G-H-I-J-K

G. La lettre G  signifie "grange" et on la retrouve en plusieurs endroits de la commune dans des lieux existant encore et comportant des exploitations agricoles. On utilisait le terme de grange pour nommer un domaine; en effet au fil des cartes les toponymes avec le mot grange se transforment en domaines. 

 

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Gay. Cette famille avait de nombreux représentants logés soit aux communes (1825 et 1836) ou au domaine Valette(1825), soit vers la croix Pelletier (1836); ce dernier lieu est habité aujourd' hui par une famille Chambosse.

Généralement considéré comme un surnom désignant une personne gaie. L'adjectif gai vient de l'ancien provençal et appartenait au vocabulaire des troubadours. Le provençal l'a lui-même emprunté aux langues germaniques (gothique *gaheis). Une autre hypothèse fait de Gay une transcription du nom de personne latin Caius, transformé en Gaius. Elle est très plausible, dans la mesure où Gay était très souvent un prénom au moyen âge.

 

Gayot. En 1836 il n'y a plus trace de cette propriété qui se trouvait presque en bas de la montée Courjon; cependant on sait qu'une veuve Gayot l’habite encore en 1840 et qu' un chemin permet d'accéder à l'habitation ( chemin N° 29).

Diminutif de Gay.

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Genets (aux). Bien que sur la commune de Boyer, mentionnons ce lieu- dit qui en 1825 se nomme "les genettes". Alors, le toponyme fait- il référence aux genêts (plantes) ou aux genettes (animaux) ?! En 1746 le secteur abritait des bruyères à proximité, sur la paroisse de Villers et aujourd’hui, non loin, sur la commune de Saint- Hilaire, existe un lieu- dit appelé « Les Fougères ». On peut effectivement penser que ce plateau recouvert de landes avait aussi des genêts, geneste en langue d’oïl signifiant genêt.

Girard, famille représentée au 18me siècle.Voir ici.

Nom de personne d'origine germanique, Gerhard (ger = lance + hard = dur). C'est l'équivalent du prénom Gérard.

 

Giraud. Au 18ème siècle cette maison devait se trouver le long de l'actuelle montée Parras.

Nom de personne d'origine germanique, Gerwald (ger = lance + wald = gouverner). Le nom Giralt se rencontre en pays catalan. 

 

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Grande Grange (la) sur la carte de Cassini était située sur l' actuel Domaine Berthier. Le domaine s'est aussi appelé grange Lafond  (ou Laffond) en 1825 et possédait à cette époque une terre dite Le Verger en bordure de la voie N° 4. Il dépend du château de Ressins. Une grange a été démontée dans les années 60- 70 et les matériaux de récupération ont servi à édifier la chapelle du château avec l'aide des anciens élèves de l'école d'agriculture.

Le patronyme Lafond est courant dans l'Allier et la région lyonnaise. Vient de Font : source, fontaine, avec agglutination de l'article. Signifie la fontaine.

 

berthier1.jpg (50172 octets)Le domaine Berthier clos par l'un des murs de l'ancienne grange de la propriété. (cliquez pour agrandir)

 

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Grange Mater s'est aussi appelé vigneronnage Mathaire en 1825, Domaine de Mathaire en 1836, puis en 1899, Mathaie. L' endroit est actuellement occupé par une terre agricole. On peut penser que le domaine existait en 1269: "Mathei de Nandam ".

Nom de baptême illustré par l'apôtre et évangéliste Mathieu. Le nom vient de l'hébreu Mattai (mattay qui vient lui-même de mattithyahû : cadeau de Yavhé) qui a donné le grec Matthaios ( latin: Matthaeus).

 

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Grange neuve

Appartenant à Ressins, la propriété deviendra successivement: aux Guidauche en 1746 (descriptif des confins de la paroisse de Saint- Hilaire), Domaine de la Grange neuve Belot en 1836, puis Domaine de la Grange Neuve en 1899. Ces dernières années on parlait de "la maison du gardien" avant que le dernier bâtiment de ce secteur ne disparaisse.

Belot est le diminutif de Bel (= beau).

Belot est le diminutif de Bel (= beau), porté surtout dans le département du Nord et en Lozère. La variante Bellot se rencontre dans l'Allier, les Vosges et la Savoie notamment.  

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Grange Paras

Il s'agissait d'un domaine figurant sur la carte de Cassini. 

En 1441, Louis de Montrenard, dans le dénombrement de ses biens, écrit à propos de la paroisse de Nandax: ..."juxta pratum Johannini Paras..." puis, plus loin,..."juxta terram Hugonis de la Court, alias Para..." et encore "Hugonis Paras". (Le château de Montrenard, Joseph Déchelette,p.42 et 43), ce qui peut être traduit par:..."à proximité du pré de Jean Paras (....) à proximité de la terre de Hugues de la Court, dit Para  (...) Hugues Paras...".

Il y a donc bien eu une famille de la Court sur Nandax ou Coutouvre, dont le surnom fut Para ou Paras et qui possédait des terres sur ces deux villages.

En 1825 le nom ne figure plus en, tant que domaine, pas plus que sur le plan de 1836. En revanche les agents voyers parlent toujours de la planche Paras (Para ou Parras) en bas de la voie N° 15 et disent que cette voie  "n'est bien utile qu'aux 3 granges"; les propriétaires doivent être un Guerre (chemin du Guere écrit l'agent voyer en 1825),  les Brosse, Bernay (Vernay et Burdin en 1840), Bassot et, plus loin en direction de Champion, le vigneronnage Captier qui semble être la maison encore habitée par la famille Ballandras. En haut de la montée, en limite de la D 57 actuelle, il y avait la vigne du Guere (voir états de la voierie en 1825, voie N° 15 et en 1840). Le lieu se situe presque au sommet de l'actuelle montée Parras (appellation de 1899). Un grand couvert ayant appartenu à la famille Grosdenis y est en train de se délabrer. S'agit-il de celui du XVIII ?

Le nom  de Paras est assez rare. En 1746 on le retrouve cependant mentionné dans la région : sur Perreux (chapelle domestique aux Paras, domaine de la Garde), chemin des Paras au pont d’Aiguilly, La goute Paras dépendant du domaine de Jumé sur Coutouvre, Claude de Montchanin, sieur Desparas, chevalier de l’ordre de Saint- Parra est aussi un toponyme très fréquent en Catalogne et qui désigne une vigne cultivée sous forme de treille, ou encore un jardin clos. Le patronyme représente donc soit le possesseur d'une treille ou d'un jardin, soit celui qui est originaire de l'un des nombreux lieux-dits la Parra. Origine préromane Parra, avec sans doute le même sens. Outre la Catalogne, le nom est fréquent dans le Cantal et les Pyrénées-Atlantiques. En latin, parra veut dire oiseau de mauvais augure (hibou, pic- vert,...)

paras2.jpg (25027 octets)   Probablement les restes de ce qui fut l'une des 3 granges. C'était un grand couvert dont on remarque le logement à gauche du bâtiment. (cliquez pour agrandir)

 

En tout cas ce lieu fut très animé par les problèmes de mitoyenneté et de voisinage à en croire les agents voyers!

 

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Guérin. Compte- tenu de l'existant sur le relevé de 1825 on peut penser que l'habitation se trouvait  à l'emplacement du vigneronnage Devillaine. Sur le plan de 1899 le nom ré- apparaît mais pas localisé au même endroit: le domaine Guérin se trouve alors au nord du bourg de Nandax, vers le lieu- dit actuel  La Croix Forest.

Nom de personne d'origine germanique, Warino, formé sur la racine war (= protecteur). 

 

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Hopital

La mention de ce lieu sur le relevé de 1825 semble  signaler  l'existence d'un domaine (Hopital G.). Un document établi par les voyers mentionne le nom plus ancien "Lhopitale". En 1840 il est question au même endroit d' un "Hospice". Compte- tenu de cette dernière appellation on pourrait penser qu’il s'agissait  non d'un hôpital au sens d'établissement de soins mais d'un hôpital rural qui se trouvait sur la route de Charlieu- Vougy. Ce genre d'établissement était affecté spécialement "ad pauperes Christi", servant de refuge aux pélerins et aux voyageurs malades ou attardés. Il se serait trouvé sur l'ancienne route Roanne- Charlieu, ce qui donne de la véracité à cette hypothèse. Mais lors de la visite épiscopale à Charlieu en 1745 on apprend dans le dénombrement des propriétés de l’hôpital que ce dernier possédait  « un domaine situé en la paroisse de Nandax consistant aussi en bâtiments, aisances et appartenances nécessaires à un granger, aussi terres et prés de la semaille d’environ cinquante mesures (soit environ 5 hectares) chaque années. ». Dans le descriptif des confins de la paroisse de Saint- Hilaire en 1746 on sait que la limite de paroisse se faisait par une borne située « au- dessus et près le domaine de l’Hôpital de Charlieu ». Ces éléments rendent moins plausible la première hypothèse avancée et donnent tout son sens à ce toponyme. Le plan de 1899 mentionne aussi deux bâtiments.

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Joye (la). Ce lieu  est mentionné au XVIIIème (en partie sur St Hilaire et probablement vers le lieu appelé aujourd'hui La Bordonnerie), en 1825 et 1836 (étang de la Joie) et au XXème siècle. Il s'est déplacé au fil du temps puisque actuellement il est beaucoup plus proche du lieu- dit chez Tamin.

En 1441 un Johannes Joly de Nandax est cité dans le dénombrement des biens du château de Montrenard ; La Joye serait- il une contraction du patronyme Joly ?…

 

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L-M-N

La Brosse est situé presque au bord de la rivière sur le plan de Cassini. En 1825  une grange est signalée  mais plus au nord, près du bourg et en 1836 la précision est apportée: Domaine à Grosdenis. Ce qui s'appelle aujourd'hui le "Domaine Labrosse" est occupé  par un fils Bordat.

Variante de Labrousse  portée en Saône-et-Loire et dans la région lyonnaise. Désigne celui qui est originaire d'une localité appelée la Brousse, toponyme évoquant un terrain inculte, un lieu broussailleux.

 

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Mantélier s'écrira au XVIII ème avec un seul  " l ". En 1825 il est mentionné comme grange et prend un deuxième " l ". Ce n'est qu'en 1840 que l'on trouve l'appellation "Domaine". Et c'est aussi à partir de cette époque qu'on voit disparaître petit à petit sa liaison avec Vougy par le Pont Brulé. Il faut dire qu'il dut y avoir des règlerments de comptes dans ce secteur entre le Pont Ste Colombe qui ne fut jamais achevé, la voie N° 16 de 1825 qui reliait le domaine au pont et qui fut "anéantie" par les propriétaires, fut réclamée par une "voisinée" à cette même époque, la partie de voie classée N° 18 entre Mantellier et l'étang du roi qui fut en partie détruite et "entamée par la voisinée des communes" et reclassée en N° 16 vers 1836. Heureusement que les propriétaires pouvaient rejoindre le bourg par le domaine Valette!

Ce nom a- t- il une relation avec le surnom donné à un porteur ou un marchand de manteau (Mantellum dans le Languedoc)?

 

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Marche (la). En 1825 deux maisons sont signalées avec l' intitulé La Marche auquel est ajouté le nom de famille  (Forest et Fontenille)et la mention de vigneronnage. En 1836 seul le vigneronnage Deville est précisé à la place de Fontenille; celui de Forest n'a plus de nom. En revanche cette même année apparaît la Planche de La Marche à côté du Moulin Beluze. C'est là que débutait la « prise » du moulin qui a été détruite il y a quelques décennies par un vandale. Aujourd'hui  seul subsiste ce qui était le vigneronnage Forest; la maison est une location de Ressins. Le vigneronnage Fontenille a été démoli dans les années 1980 pour laisser la place aux bassins de lagunage de Ressins.

Le toponyme Marchia signifie "frontière", "limite", "district"(par exemple "La commanderie de La Marche").

Il est possible que le chemin de la Marche faisait la limite de justice (Ressins/ Thizy) ou de diocèse entre mâconnais et lyonnais ou était encore une des  limites de gouvernement entre Lyonnais, Beaujolais et Forez en- dessous du château de Ressins (voir la carte de 1752 dans le fonds d'Anville).

Autre explication possible donnée par A. Vachez dans son dictionnaire du bas latin  « Marcha, … represalia. Quand un vassal avait été dépouillé par un ennemi, le seigneur lui permettait quelquefois de faire une excursion sur les terres du ravisseur pour se payer de sa main. C'est ce qu'on appelait marcha ou represalia; marcha ou marca, marche, excursion. Represalia, reprise, action de reprendre ce qu'on a perdu à l'équivalent. » (Fonds A. Vachez. Glossaire de la basse latinité (Extrait des documents publiés par l'Académie impériale de Savoir- 2ème volume-1861). Glossaire de patois. Bibliothèque municipale de Roanne- 5F 27.)

 

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Marilly

Le lieu existe toujours sous le même nom. Mais ce n'est que sur la carte de 1899 qu'il prend l' appellation de Domaine. Il se trouve sur les propriétés de Ressins.

Un Jean Marillier est cité en 1492 et pourrait aussi avoir donné son nom à ce lieu : Marilliacum (domaine de Marillier) devenant Marilly, le y se substituant au suffixe latin acum.

Martoret Philibert. Cette maison existe encore au lieu- dit actuel "La Suisse" et a été la propriété Barlerin jusque dans les années 1980. En 1746 on sait qu’un lieu- dit La Suisse existait déjà.

May Le mot est précédé du nom de Ste Colombe, ce qui voudrait dire qu'il s'agit d'un toponyme. On trouve l’explication du mot may dans le fonds A. Vachez : « May répondait au mot latin mansis et à notre mot français lieu – a disparu presque partout ». « …manson, mesnil. demeure, habitation, maison. De manere ». « Manson… une certaine étendue de terrain cultivé, une ferme, un domaine, en patois : un mas… habitation par le fermier ».

  

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Meri.sur la carte de Cassini. On peut situer cette habitation soit à la place du bâtiment mentionné May (ou Mery) sur le plan de 1825, soit à la place des bâtiments du Domaine Dessertine ou de la maison Fournier du plan de 1836. Dans l'état des chemins de 1825 et de 1836 on apprend qu'il existe une vigne "Méry" à la rencontre des voies N° 2 et 7, non loin il y a une habitation qui aurait pu être celle  occupée par la suite par Valendru Nicolas (1825 et 1840) et qui aurait pu être aussi le lieu Meri due la carte de Cassini.. 

Méry est un nom de personne d'origine germanique (Mederic: mad = respect + ric = puissant), rencontré aussi sous les formes Médéric, Merri, Merry. Le patronyme peut aussi désigner celui qui est originaire de Méry, nom de plusieurs communes et de nombreux hameaux.

 

Montet Etienne était présent lors de la visite pastorale de 1746 et était qualifié d’ « honnête »; il était présent à la reconnaissance des intempéries de l’été 1747 et devait donc faire partie des notables de la paroisse.

Morlay. Déjà en 1269 il est question d’une « guttam Morellam » où le mot racine est Morel. Ce ruisseau existe  sous le vocable de Morelet en 1441.Il deviendra en 1836 Morelet ou Morlet jusqu'en 1899. Il est dénommé aujourd'hui par l'IGN "Ruisseau du grand étang" ! 

Le patronyme Morel  est très répandu dans  la région lyonnaise. Diminutifs : Morelet, Morelon (Poitou-Charentes), Morelot (Bourgogne). C'est peut-être tout simplement le diminutif du prénom Maur  

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Moulin Fonteret sur la carte de Cassini mais aussi Fonteray dans l'état de voierie de 1825.Un Jean FONTEREY a participé à la visite pastorale de 1746 sur Nandax. C’est le même qui, en été 1747, témoigna sur les intempéries mais son nom est écrit « Fonterest ». Ensuite le lieu est devenu successivement Moulin Beluze , Moulin des Bluzes. Aujourd'hui, plus prosaïquement, il s'appelle..."Le Moulin" !

 

beluze.jpg (36323 octets) L'ancien moulin Fonteret du XVIII me siècle au centre de la photo avec, à sa gauche, l'emplacement de la roue. (cliquez pour agrandir)

 

 

Mousset  sur le plan de 1825. Cette maison existe toujours sur la carte IGN de 1984 et appartient à la famille Grizard- Vivière.

 

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O-P-Q-

Pacard, famille signalée en 1840 au lieu- dit actuel Croix Forest.

 

Paradis ou Parades.Ce nom d'un habitant, difficilement lisible sur la carte de 1836, semble avoir donné le nom d'un lieu- dit en 1899.

 

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Pelletier

Il y avait en 1825 une maison qui semble avoir été à gauche de  l'emplacement de la maison Forest actuelle. Une autre maison apparaît de l'autre côté du chemin N°19  en 1836; il semble que ce soit la propriété actuelle de la famille Genoux. A l'angle du carrefour, là où se trouve la "Croix Forest" aujourd'hui, il y avait aussi une croix appelée "Croix Pelletier". La famille Pelletier est encore à ce jour propriétaire  d'une maison au lieu- dit actuel "Les Communes" et qui devait être la maison Dussart (?) sur le plan de 1825 (le long du chemin N° 31 en 1836); cette maison est désormais à l'état de ruine alors qu'il y a dix ans elle était encore hors d'eau. Jean et Claude Pelletier étaient présents lors de la visite pastorale de 1746 et ce dernier assistait à la reconnaissance des intempéries de l’été 1747 et devait donc faire partie des notables de la paroisse

Pelletier est celui qui fabrique ou vend des peaux, des fourrures. 

 

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Peloux (domaine à) Ce domaine n'apparaît que sur la carte de 1836 et est situé sur le lieu- dit actuel "La Borbe" non loin de la propriété de la famille Talichet. Une propriété devait lui être rattachée près du pont de Sainte Colombe (pont Brûlé).

Rencontré essentiellement dans le Lyonnais, Peloux est un sobriquet désignant un homme poilu. 

 

Périchon  

Ce nom n'apparaît que sur la carte de 1836. Mais la visite pastorale de 1746 nous permet de savoir qu’il y avait plusieurs Perrichon sur la paroisse. L’un d’eux céda une rente de 14 livres aux pauvres de Vougy en 1722. Un Claude Perrichon de Nandax était à l’époque notaire royal et receveur de la confrérie du Saint- Esprit de la paroisse de Mars; il témoigna sur les intempéries de l’été 1747; il avait un frère, Mathieu.

Pirson est un diminutif de Pierre (à rapprocher, pour la formation, de diminutifs tels que Perrichon).

 

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Perraux (les)   

sur le plan de Cassini.  

On remarquera qu’en 1269 un lieu est cité : « perrald. Geraudi » ; "perrald. " serait- il le dérivé de per- altus en latin qui signifie « très haut » ? En effet les Perraux sont situés sur un des points les plus hauts de la commune (373 mètres). En 1441, Louis de Montrenard, dans le dénombrement de ses biens écrit: "...item super quedam alia pecia terre sita en Perret juxta iter per quod itur ecclesie Nanda apud Vougiacum...." (une terre à pâturage au Perret à proximité du chemin qui va de l'église de Nandax en direction de Vougy). Il pourrait s’agir du lieu- dit actuel? En 1825  se nomme "Au Perrot" (le Pérot écrit l'agent voyer), puis  devient Aux Perraux en 1836 (le Perros écrit l'agent voyer), Aux Perreaud en 1899, pour exister aujourd'hui sous le vocable "Aux Perreaux". Un bâtiment est signalé à droite de la route uniquement sur les plans de 1840 et 1899.Une maison existe toujours à gauche du chemin en descendant ; elle est habitée aujourd'hui par la famille Dégoujard, héritière des Chatelus.

Le chapelain de Ressins disposait en 1746 d’une prébende comportant des héritages dont une vigne sise aux Perraux de trois ouvrées environ, «  joint de midi les mineurs Lafont, de soir et de bise le seigneur de Ressins, de matin le chemin de Nandax à Coutouvre ». Par ailleurs le sieur Sève, curé de Nandax, pour rétribuer une messe à haute voix et une lampe du Saint- Sacrement  avait fait don en 1679 d’une maison, de prés, d’une terre et vigne de la contenue de 12 mesures (soit un hectare et demie) aux Perraux. Cette propriété jouxtait en partie les terres et prés de sieur Antoine Alex, alors curé de Nandax.

Perrot tout comme Perret est un diminutif de Pierre (Perreti Escosserii en 1269); on rencontre également les variantes Perreaut, Perraut.

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Pinel

La famille a habité dans le bourg en 1836. Compte- tenu des erreurs de ce plan on ne peut savoir si c'était à droite ou à gauche de la voie N° 3.

Ce nom est une variante de Pineau, fréquente dans l'Allier.  Il semble s'agir plutôt soit d'un bois de pins, soit d'un petit pin. On ne peut éliminer totalement un diminutif de pine (pomme de pin mais surtout membre viril).

 

 Pins (les). Ce lieu, à la limite de Vougy, de Pouilly /s Charlieu et de Saint- Hilaire existe toujours sous la même dénomination, bien qu'il ne soit plus mentionné sur les  cartes ultérieures. En 1746 le domaine des Pins est cité comme domaine appartenant au seigneur du Poyet. Pourquoi deux lieux-dits "les pins" sur les cartes de Cassini et de 1825 dans cette région peu propice à cette essence d'arbres? Une explication reste plausible: les pins francs. Autrefois ces arbres indiquaient au passant qu'une maison bénéficiait du droit de voisinage attribué à un homme franc, c'est à dire libre. Dans le sud de la France, à son décès, c'est avec le bois de cet arbre qu'était fabriqué le cercueil du chef de famille.

 

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Pont Sainte Colombe. Ce pont permettait d'enjamber le Jarnossin, en aval du chemin N° 2. Il se trouvait à proximité du "pré du gouvernement"  au bout de la voie N° 16 en provenance de Mantellier (voir états de voierie de 1825); ce pré changea de propriétaire: Chermette (?) sur l'état de 1836 puis Peloup en 1840 (à rattacher au domaine Peloux?). Le pont servait à relier Villers à Vougy. Sur le plan de 1836 il devient le "Pont brûlé", à cause de la foudre dit- on; mon avis est qu'il y avait un différend avec le voisinage et que de ce fait le pont n'a jamais été terminé selon ce qu'écrivent les agents voyers de l'époque; ceci laisse entendre aussi qu'il aurait bien pu y avoir une expédition punitive pour supprimer le pont. En tout cas sa dénomination actuelle est toujours la même. 

 

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Pourchoux. Il s'agit en 1825 d' une grange. Puis successivement c'est devenu Domaine Porchoux et en 1899 Domaine Porchon. Il s'agit encore d'un des domaines rattachés au château de Ressins.

Ce nom a- t- il une relation avec le mot porcher? Porchaud: celui qui habille, qui châtre les porcs.

 

Pré de la Chaux

Situé en 1825 en dessous de Laroche. On notera qu'à proximité, sur la commune de Coutouvre, existe toujours le lieu- dit "Le four à chaux". Par ailleurs en- dessous de Ressins subsistent les ruines d’un four à chaux, non loin du pré du même nom.

Sans nul doute y avait- il une extraction de chaux dans ce secteur rocheux.

 

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Prost. En 1840 l'agent voyer cite ce nom sur le domaine Fond Bonnet comme riverain du vicinal 5.

Prost est une forme contractée de Provost, nom de fonction (latin praepositus = préposé).

 

Quittonat est aussi mentionné avec une autre orthographe dans le recueil des chemins: Quittonnet. Ce lieu devient à partir de 1836 "Chez Meunier" au moins jusqu'en 1899. Aujourd'hui il est la propriété de la famille Bourg héritière de Maurice Demont.

 

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R-S-T

Renard

 Ce lieu s'est aussi successivement appelé "Chez Renard" puis "La Renarde" actuellement. Il est une enclave dans la commune de Coutouvre; cette verrue s'explique sans doute par l'étendue des bois (bois dit des Renards selon un agent voyer en 1836) qui occupait ce lieu  et qu'on a dû éviter de découper au moment de la création du tracé des communes. Un Clément Renard était présent lors de la visite pastorale de 1746 ; c’était le luminier (administrateur) de la fabrique ; il était présent à la reconnaissance des intempéries de l’été 1747 et devait donc faire partie des notables de la paroisse. Le 15 vendémiaire, An V de la République, un acte d’accusation est porté contre le citoyen Jean- Marie Renard, marchand demeurant à Nandax, pour avoir volé chez un notaire publique la minute d’une obligation par lui contractée, en l’espèce une reconnaissance de dette envers la Veuve Perret. Le vol a été commis à huit heures du soir chez le notaire Chateau de Saint- Symphorien –de- Lay. Cette affaire lui a valu arrestation et incarcération, puis libération sous caution et enfin non- lieu.

Voir généalogie

Nom de personne d'origine germanique, Raginhard (ragin = conseil + hard = dur). Le nom commun renard est au départ un prénom, et c'est la popularité du goupil, nommé Renart dans le célèbre roman médiéval, qui en a fait peu à peu un nom commun. Notons qu’au 17ème siècle le château de Montrenard était écrit Mont Regnât. On voit bien que l’origine du mot renard est autre que ce qu’on peut penser.

 

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Ressins est bien connu par son château et l'école d'agriculture qu'il abrite. Le nom primitif de la demeure fut Russim (1269), il s'agissait alors d'une maison forte; elle a disparu fin du 15ème siècle, ne conservant que les assises de la grosse tour encore visible actuellement; le château qui lui a succédé disparut à son tour au 18ème siècle pour être remplacé par ce qu' il est aujourd'hui: un grand corps de logis, deux ailes encadrant une tour carrée. Des remaniements ont été assurés ensuite  par Etienne Gauthier à la fin du 19ème siècle.

Les terres de Ressins furent possédées et habitées successivement du 13ème à la moitié du 19ème siècle par trois familles nobles: les de Ressins, les du Saix et les Béraud. Puis elles furent vendues aux Captier de Marcigny et enfin rachetées par Etienne Gauthier dont les héritiers firent don  des biens au diocèse qui  y établit une école d'agriculture; elle fut confiée en 1936 aux Salésiens.( voir documents en fin d’ouvrage).

Les plans des 18ème et 19ème indiquent l'existence d'une carrière, d'une cadole ainsi que d'un moulin sur la rivière Jarnossin. Aujourd'hui il ne reste  du moulin qu'une grange et une meule de granite perdue dans les ronces.  

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Ressort. D'après les cartes successives il semble que Ressort ait été le premier nom du lieu- dit Boizet; il se situe en position médiane entre deux autres zones habitées sur la rive droite du ruisseau Morlay en 1825; à sa gauche  Bernay probablement sur la zone de la croix Pelletier et à droite Guérin sur la zone du vigneronnage Devillaine, le Champroi d'aujourd'hui  (St Hilaire)abritant sans doute le Rossin du XVIIIème siècle.

 

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Roche (la)Au 18ème est signalé au- dessus de la rivière Jarnossin ; en 1825 il prend la dénomination Laroche puis "domaine à la Roche " en 1836; ancienne propriété de Ressins il appartient à la famille Bourg.

L' habitation fut effectivement bâtie au- dessus d'un rocher.  Il y a fort probablement  un lien avec le toponyme Roches signalé en 1441.

 

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Sainte- Colombe  

Sur le plan de 1825 les propriétés sont étendues, elles s'étalent depuis  l'étang le long de la voie 19 en passant par le vicinal 3 (vigneronnage) - (locaterie disent les agents voyers)-, une construction (May ), le lavoir et le pont.

En 1840 le plan ne laisse plus apparaître que "maison à Mr le Vicomte de Ste Colombe" à l'emplacement du vigneronnage. D'après un document du XVIIIème le Vicomte de Ste Colombe avait une chapelle attribuée dans l'église du village de Nandax. Il en possédait aussi une autre en l’église de Pouilly- Sous- Charlieu.

Pour en savoir plus sur la seigneurie, cliquer ici.

 

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U-V-W-X-Y-Z

Valendru. Un Valendru Nicolas occupe la maison non loin du pont de Ste Colombe en 1825.Un autre possède une maison en bordure de la voie N° 4; le registre de 1825 de l'agent voyer précise qu'il s'agit de Valendru cadet; cette maison existe toujours mais à l'état de ruine; je crois me souvenir qu'elle appartient à la famille Dégoujard. Sur le plan de 1836 une  maison Valendru Claude (?) apparaît plus au nord en limite de la commune de St Hilaire sur la nouvelle voie N° 17 .

Faut-il voir là l'origine d'un toponyme faisant allusion à une forte vallée: val dru ? 

 

valendru0.JPG (41257 octets)Ce qui probablement était la maison Valendru Cadet. Le bâtiment est en pisée et l'on remarquera sur la façade les trous de boutin qui servaient à fixer les échaffaudages au moment de la construction. (cliquez pour agrandir)

 

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Valette.Le lieu devait s'appeler La Croix au XVIIIème. En 1825 l'entrée du chemin N° 16 est habitée par un Gay et plus haut il y a le domaine. Mais en 1840 apparait une autre appellation: Domaine Chanelle. Ces deux noms sont restés aujourd'hui puisque la propriété s'appelle Domaine Valette et la voie N° 7 de l'époque se nomme aussi "montée Chanelle". Ce domaine est actuellement mis en vente par la famille Bailly, propriétaire.

Valette est l'un des nombreux noms formés à partir du latin vallis (= la vallée). Ici, le diminutif -ette indique qu'il s'agit d'une petite vallée.

 

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Verne  

 En 1825 il  n' y avait qu'une grange signalée dans le secteur sans autre précision de nom contrairement à la carte de Cassini. Après s'être appelé "Aux Vernes" depuis 1836 ce lieu- dit existe toujours sous le vocable "Les Vernes" . Dans les terres situées en- dessous des bâtiments actuels il existait un vigneronnage et une grange auxquels on accédait par un chemin ; le lieu est difficilement déchiffrable : la Tarte ? C'est encore une grosse propriété agricole appartenant aux Brocart de Charlieu. Il est probable que le nom de Verne vienne du propriétaire puisqu’on trouve un Mathieu Verne présent lors de la visite pastorale de 1746 et lors de l’expertise des calamités de l’été 1747 où il est nommé « Duverne ». D’ailleurs un Quentin Duverne existait au siècle précédent (1667) et aurait occupé la « maison Captier » dans le bourg.

L'aulne est connu sous sa dénomination gauloise de " verne", cet arbre qui garnit les bords de nos rivières.

  

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Vindrier

Le relevé de 1825 semble avoir oublié le chemin d'accés à cette propriété. En 1836 la propriété se dénomme "Vindrier frères" et se trouve en bordure de deux bois.  Il semble qu'il s'agisse de la maison actuellement occupée par la famille Chetail , héritée des Duclos, au lieu - dit "La Joie".

A noter que ce nom revient aussi au sud de la carte de Cassini et que l’on trouve en 1836 et 1899 une maison ainsi nommée en limite de commune.

Sans doute Vindrier est- il lié à la vigne ou au vin (vinitor= vigneron). Mais on peut le rapprocher du mot latin vindicta: celui qui a été affranchi et, enfin, toujours du latin, vinditor= vendeur, commerçant.

 

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Copyright  © 2009 Bon Vol   réalisé par  Bernard Michel                                                                                                                                                 Cette page a été mise à jour le 17/09/09